mardi 26 novembre 2013

La trilogie de Gaïa, par John Varley



La trilogie de Gaïa raconte sur trois volumes et une centaine d'année les aventures d'un groupe de terriens (et notamment de deux d'entre eux) sur un planétoïde intelligent situé près de Saturne. L'intelligence de ce planétoïde se manifestant par son incarnation, Gaïa, qui s'ennuie un peu après tune existence de trois millions d'années, même si la vie sur terre la divertit pas mal, d'autant plus depuis l'invention de la radio et de la télévision.
Ainsi donc, quand un vaisseau spatial terrestre passe à proximité, celui est intercepté, et son équipage transféré a l'intérieur du planétoïde : qui est en fait un gigantesque (et varié) écosystème, peuplé par les créations de la maitresse des lieux qui vont d'animaux-dirigeables à centaures bi-sexués (le genre de la ou le Titanide (c'est leur nom) étant défini par leur sexe frontal). L'équipage et notamment la courageuse capitaine Cirroco Jones doivent survivre dans ce monde de poche régi par une déesse inconstante, mais heureusement pas omnipotente ni omnisciente.
Cette courte description (qui occulte beaucoup, beaucoup de choses) donne je l’espère une idée du ton général de cette trilogie : une imagination débridée, de l'humour limite loufoque (mais aussi parfois du drame).
Cela fait un patchwork parfois illégal, bien que servi par un talent indiscutable d'écriture, des personnages complexes, et un foisonnement d'idée impressionnant.
Au final, je suis assez ambivalent : c'est une bonne série (Prix Locus 1980 pour le premier volume) de façon indéniable, mais c'est parfois un peu trop daté SF fin 1970 pour moi..





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